Merci, c'est vraiment gentil et je suis contente que vous aimez!
(Ghost je savais mais moi je préfère les tiens na!)
Dans la lumière verte Qui se cache dans la forêt de Brocéliande?
Elfes, fées, pourquoi ne pas vous montrer?
Mais les Invisibles doivent se protéger
Et leur magie rester cachée.
Hélas! leur forêt est en danger.
J’aime m’éveiller
Dans la lumière verte du matin,
Sur ce doux lit,
Amas de feuilles colorées.
Entendre les oiseaux piailler,
Les elfes chanter,
Voir les fées danser.
Et lorsque je ferme les yeux
En toute tranquillité,
C’est pour dire adieu
Aux arbres enracinés en moi,
Aux effluves empreints sur moi.
Adieu, Amis de la forêt.
Je vous retrouverai
Quelque part entre rêve et réalité.
Un monde auquel je suis seule à accéder,
La forêt de Brocéliande, une porte fermée,
Dont moi seule possède la clef.
Dame Nature, sois brave,
Tu retrouveras ton havre.
Reviens-moiL’automne s’est envolé,
Laissant derrière lui un cœur gelé
Que nul ne saura réchauffer.
Mais lorsque le printemps reviendra,
Peut-être mon cœur transi
À nouveau battra
Pour l’être aimé,
Celui tant attendu, tant désiré,
Qui ramènera la chaleur de l’été
Et les couleurs de l’automne.
RayaelleBelle Rayaelle,
Qu’es-tu devenue?
La digne fille du Lord n’est plus.
Lady, tu n’es plus une dame.
Elle avait appris le maniement des armes
En même temps que les arts libéraux.
On ferait d’elle une bonne épouse,
Une excellente mère.
Mais elle deviendrait la meilleure des guerrières,
La plus impitoyable, la plus inflexible,
La plus cruelle, surtout.
Lorsque le sang qui coule dans ses veines
Souilla le sol d’une couleur pourpre
Et que les cendres de sa demeure
Se sont retrouvées répandues dans les champs,
Rayaelle prêta serment,
Elle vengerait sa chair et son sang.
Elle entra sous la tutelle du meilleur des maîtres d’armes
Afin de perfectionner son art.
Car tuer est un art.
Mais Rayaelle n’a aucun maître
Si ce n’est elle-même.
Son mentor vit en elle
La rage qui l’habitait,
Ce désir de vengeance qui le tuerait.
Mais il était déjà trop tard,
Rayaelle venait de basculer
Dans l’obscurité.
Beaucoup de sang elle fit couler,
Mordre sans compter,
Beaucoup de vies elle prit,
Planter son venin, son mépris,
Rien ne pouvait arrêter ce serpent,
Cette vipère sanguinaire.
Sans pitié,
Sans remords,
Sans peur,
Rayaelle poursuivra sa quête.
Et tant que sa vengeance ne sera pas assouvie,
Vous devrez craindre pour votre vie.